Action against weed resistance

Étude de cas – Prudence | Mix It Up™ Développé pour vous par Bayer

Étude de cas: une mise en garde, en direct des antipodes

L’agronome australien Josh Lade a été un témoin de première ligne des répercussions les plus graves de la résistance aux herbicides. « En Australie, la résistance aux herbicides a été un terrible problème pendant des années » affirme M. Lade.


En Australie, la résistance aux herbicides a été un terrible problème pendant des années

« Pour les producteurs, c’est maintenant devenu pratique courante d’implanter une sorte de système de contrôle des graines de mauvaises herbes, comme l’utilisation de chariots de balle pour rassembler les mauvaises herbes et les brûler, après la récolte ou… l’utilisation novatrice de broyeurs à cage pour la destruction de toutes les mauvaises herbes résistantes ayant survécu. » Cette stratégie (comparée à l’utilisation d’herbicides) a fait grimpé les coûts pour plusieurs producteurs en augmentant entre autres les dépenses en essence, en entretien d’équipement et en gestion de temps et de main-d’œuvre. »

« Cette situation a affecté totalement leur façon de cultiver. Lorsque les producteurs australiens décident des cultures qu’ils produiront la saison prochaine, le spectre de leurs mauvaises herbes résistantes vient en tête de liste de leurs considérations. Il n’est plus question pour eux de savoir ce qu’ils veulent produire, mais bien ce qu’ils peuvent produire. »

Il y a cinq ans, Josh arrivait au Canada pour travailler sur une grande exploitation céréalière en Saskatchewan. Il se souvient que la résistance aux herbicides n’était pas une grosse préoccupation, à l’époque. « … quand j’ai commencé, presque tout le monde disait que ce n’était pas un problème étant donné que les gels de l’automne et l’hiver très rude viendraient à bout des mauvaises herbes. J’imagine que cela a pu retarder d’une certaine façon son développement, mais aujourd’hui, la résistance fait définitivement partie du paysage. »

Selon des sondages récents sur les mauvaises herbes, il y aurait actuellement au Canada plus de 60 biotypes de mauvaises herbes résistantes et ce nombre continue d’augmenter

Lorsqu’on lui a demandé quel conseil il pouvait donner aux producteurs canadiens, Josh a répondu: « Soyez proactifs et vigilants ». Et il a ajouté : « Tirez des leçons de nos erreurs. On peut encore gérer efficacement la résistance au Canada, mais les producteurs d’ici doivent mettre en œuvre un plan pendant qu’ils ont encore des outils à leur disposition. »


Tirez des leçons de nos erreurs. On peut encore gérer efficacement la résistance au Canada,